Willa Jiang

1. Willa est issue de la minorité chinoise musulmane. Ses parents sont relativement pieux, mais elle, moins. Elle n’observe que certaines traditions importantes, comme le ramadan, et si elle fait attention aux restrictions alimentaires de sa religion devant ses parents, elle ne refuse jamais une bière ou deux.
2. Elle ne se destinait pas à la police, mais ayant passé deux étés dans les cadets, à faire la circulation et jouer au guide touristique, c’était la suite logique. Avec peu d’ambition professionnelle et pas nécessairement l’argent de se payer une éducation supérieure, ni les résultats de prétendre à des bourses, elle a passé les examens de la police à l’âge minimal de 18 ans.
3. Elle a terminé récemment une assignation de dix mois sous couverture dans la triade, une tâche qui lui est tombée dessus sans qu’elle le demande. L'agente qui devait en hériter ayant failli perdre la vie dans un accident automobile, il a fallu réagir rapidement, et le nombre limité d’officières chinoises bilingues et dans une tranche d’âge crédible a fait d’elle un choix parfait. Même si elle avait le droit d’en parler, elle ne le ferait pas. Sa couverture était celle d’une serveuse dans un restaurant chinois affilié à la triade.
4. Son père, mécanicien, a souvent sollicité ses petites mains pour accomplir certaines tâches dans son garage et Willa en a appris long sur la mécanique pendant toute son adolescence. Elle a une fascination surprenante pour la mécanique générale.
5. Elle rêve d’avoir un animal de compagnie, mais se contente de plantes au vu de ses horaires parfois chaotiques – heureusement pour elle, elle a le pouce vert. Si elle pouvait, elle aimerait adopter un vieux chien policier, histoire de lui donner quelques années de retraite tranquille.
6. Au gala de fin du lycée, on l’a votée « plus susceptible d’aller en prison » en raison de son caractère bien trempé, et depuis, elle a déjà visité au moins deux de ses anciens camarades de classe en garde à vue pour les narguer. Elle garde son album de finissants au travail spécifiquement pour faire signer ceux qu’elle croise au commissariat.
7. Elle parle couramment anglais et chinois, mais aussi un brin d’arabe, langue de sa religion que ses parents l’ont forcée à apprendre quand elle était gamine. Elle en perd, forcément, mais si elle le peut, elle intervient auprès de la population dans leur langue préférée.

JOUEUSE : mude FC : Jamie Chung